Comment WeWork a-t-il imposé le coworking comme un modèle d’avenir ?

Qui aurait parié sur le projet initié par WeWork il y a dix ans ? Parti pris original dans le business de l’immobilier de bureaux, le coworking a longtemps été considéré comme anecdotique, réservé à une certaine catégorie de travailleurs. Pourtant, entre crises économiques et sanitaires, envol des prix immobiliers dans les capitales, révision des politiques d’entreprises quant au télétravail, prise de conscience d’un devoir d’éco-responsabilité, le concept a fait son chemin. Le succès des espaces de travail équipés à louer s’est accru en une décennie et ne cesse d’enfler. Découvrez comment WeWork a érigé le coworking en un modèle d’avenir.

C’est en 2010 que Adam Neumann et Miguel McKelvey s’associent pour créer The We Company qui prendra rapidement le nom de WeWork. Ils sont alors les pionniers courageux d’un nouveau concept, le coworking. L’idée n’est pas neuve car elle s’inspire de prototypes américains testés depuis les années 1990. L’inspiration vient des villages d’artistes, des lieux de regroupement qui réunissaient artistes et écrivains en une efficace convivialité créatrice. Avec l’avènement d’Internet et des nombreuses activités qui en découlent, l’offre d’espaces de bureaux partagés aidant ces entrepreneurs d’un nouveau genre semble une évidence.

À l’époque comme aujourd’hui, les entrepreneurs solo qui œuvrent dans ce domaine ont un budget limité qui ne leur permet pas aisément de louer un local et le matériel bureautique où exercer. Startups, webmasters, designers du web travaillent seul ou en équipe très réduite et ont besoin de temps pour tester leurs idées, créer une clientèle génératrice de chiffre d’affaires.

De plus, travailler seul, chez soi, n’est pas une solution pour tous. Bien des gens peinent à rester motivé et/ou concentré s’ils restent cloisonnés dans une pièce de leur logement pour y travailler. Un premier bureau, hors du domaine résidentiel, permet de cadrer sa vie professionnelle et d’ancrer sa légitimité en tant que freelance ou chef d’entreprise.

Enfin, l’entraide générée en ces lieux de rassemblement professionnel profite à toutes les parties :

• le client loue un espace de bureau tout équipé qui lui évite de rester seul, de s’enfermer dans son domicile et de dépenser trop d’argent dans des équipements coûteux (photocopieuse, imprimante, fauteuil ergonomique, chaise de bureau technique, etc.) ;
• le propriétaire des lieux rentabilise son investissement sans prendre de risques sur le long terme puisque la location de ces espaces partagés peut se faire sur de courtes périodes et que la multiplication des locataires évite une lourde perte d’argent subite en cas d’impayés, de résiliation de bail, etc. ;
• l’entraide soutient l’ensemble des occupants : réseautage, partage d’avis, de conseils, de prestations (comptabilité, design, etc.).

Pensé comme une offre pour les spécialistes du net (bloggeurs, développeurs, webmasters), le coworking séduit peu à peu des indépendants et freelances de tous secteurs ainsi que des aventuriers en mode startup qui souhaitent tester leur concept à moindre coût.

En 2011, l’ONU encourage cette autre façon de travailler en publiant un guide du coworking à destination des rares professionnels du secteur mais aussi de leurs clients :

• travailleurs indépendants ;
• TPE, PME ;
• associations.

Il n’en faut pas plus pour que le coworking imaginé par WeWork installe définitivement une vision pérenne du télétravail. Indépendants, entreprises locales, antennes de sociétés plus importantes, le meneur du coworking s’adresse depuis lors à tous les professionnels et toutes les structures. À l’aide de contrats flexibles qui font l’attrait de cette nouvelle idée du travail, WeWork ambitionne très vite de séduire une clientèle toujours plus large. Secteurs historiques ou novateurs tels que les nouvelles technologies, chaque société peut trouver auprès des équipes de WeWork une solution adaptée à ses besoins. Au fil du temps, et malgré un modèle qui peine à se démocratiser dans l’esprit managérial qui veut que le présentiel en un lieu unique de travail soit la règle, le coworking fait son chemin.

D’un pays à l’autre, le monde du travail change de visage à des rythmes différents. Qu’importe, WeWork se développe aux quatre coins du monde et remporte une adhésion tour à tour timide ou enthousiaste. La rapide évolution de l’informatique et l’omniprésence de l’outil Internet dans les modes d’exercice de la majeure partie des entreprises à travers le monde favorise l’idée du coworking. En effet, la demande grandit tant en termes de matériel, de ressources que d’espaces de bureaux. Les coûts engendrés pèsent parfois lourd sur le financement interne de sociétés. Certaines tentent alors la solution du coworking.

Les entreprises qui changent leur façon de considérer le travail et leurs équipes s’adressent naturellement au leader qu’est WeWork. Elles découvrent des solutions variables qui peuvent englober l’ensemble de leurs problématiques avec :

• des locaux aménagés suivant leurs attentes ;
• des équipements de tous types, depuis le matériel informatique jusqu’à l’aménagement mobilier des open spaces et bureaux privatifs en tables, chaises de bureau pour direction et manager, fauteuils ergonomiques, sièges d’attente, canapés dans les espaces de détente et autres meubles destinés à la restauration du personnel.

WeWork n’oublie pas sa clientèle traditionnelle mais fait valoir les avantages d’une délocalisation du travail :

• des loyers amoindris par la location en coworking plutôt qu’en un seul et même grand ensemble ;
• un gain de temps et de fatigue pour des salariés installés plus près de chez eux et donc plus productifs ;
• des coûts généraux réduits par une offre globale comprenant espace de bureaux et équipement.

En 2019, les objectifs de WeWork affichent une belle diversité. Soucieuse de développer sans cesse son offre, la société de coworking imagine une nouvelle vision. La mise à disposition de locaux équipés assortis de services de coworking s’allie à d’autres concepts.

Selon les nécessités exprimées par les entreprises, WeWork réalise des espaces suivant une gamme de solutions modulable à loisirs. La société continue ainsi à anticiper le monde du travail de demain. Les modèles sont devenus obsolètes avec la dématérialisation de nombreuses activités. Les échanges physiques et téléphoniques cèdent peu à peu la place aux emails, visio-conférences, etc. Le fait est que, même au sein d’un immeuble de bureaux occupés par une même entité, les employés se déplacent peu d’un étage à un autre pour interagir. Ils gagnent du temps en usant des nouveaux outils technologiques. Cette constatation amène à repenser même le travail en équipe. Pourquoi ne pas installer ses employés dans des lieux différents, plus proches de leurs résidences, et instaurer un calendrier de réunions physiques annuelles ?

Pour mener à bien cette évolution, WeWork développe des partenariats avec des courtiers à visée professionnelle, des entreprises et des propriétaires d’immeubles de bureaux. Ces derniers sont intéressés par les solutions proposées afin de faire face à la mutation en cours.

Grâce à une offre qui valorise la flexibilité de ses aménagements, WeWork accompagne la croissance d’entreprises qui nécessitent de rapides développements nationaux et internationaux. Le réseau de locaux de coworking s’étend sur près de 800 sites dans le monde, dans de grands centres d’activité économique tels que :

• l’Amérique du nord (Chicago, New York, Philadelphie, San Diego, Toronto, Vancouver) ;
• l’Amérique du sud (Buenos Aires, Rio de Janeiro, Lima, Bogota) ;
• l’Europe ( Paris, Berlin, Madrid, Dublin, Oslo, Amsterdam, Moscou) ;
• l’Asie (Taipei, Singapour, Tokyo, Bombay, Jakarta) ;
• l’Afrique (Johannesburg) ;
• le Moyen Orient (Tel Aviv, Dubaï) ;
• l’Océanie (Melbourne, Sydney).

Le succès est au rendez-vous depuis avec une clientèle toujours plus variée, de la startup aux grands groupes étiquetés Fortune 500 :

• Microsoft ;
• Slack ;
• IBM ;
• NBC Universal ;
• Black Rock ;
• Salesforce ;
• Pfizer ;
• Samsung ;
• Zoom ;
• Visa ;
• etc.

Plus récemment, la crise sanitaire qui a frappé l’ensemble du globe a forcé les nombreux récalcitrants à reconsidérer à la hausse la perspective du télétravail. Le coworking représente, plus qu’avant, une solution pérenne, économiquement et structurellement attrayante pour de nombreux secteurs.

Les valeurs de WeWork sont à la fois très actuelles et une nécessité dans un domaine devenu concurrentiel. Car celui qui a imposé le coworking en modèle à suivre doit aussi défendre sa place après avoir inspiré bien des entrepreneurs et autres initiatives locales. Il apparaît ainsi qu’en France, de nombreuses solutions de location d’espaces de bureaux naissent sur tout le territoire. Plus ou moins viables, plus ou moins développées, elles proposent néanmoins toutes la base du succès d’un espace de bureaux partagés :

• coût réduit et contrats flexibles de location ;
• équipement informatique partagé ;
• mobilier de bureau de qualité : fauteuils et chaises ergonomiques, tables de réunion et de bureau ;
• services inclus (papier d’imprimante, espace restauration, conciergerie) ;
• convivialité et entraide.

Ces offres concurrentes sont dirigées vers une clientèle de freelances, créateurs et libéraux tandis que WeWork poursuit sa conquête des sociétés en expansion devant faire face à la problématique du prix de l’immobilier dans les grandes capitales. Mais WeWork fait valoir sa différence à travers :

• son souci d’aider tout client à faire le bon choix en instaurant une relation de confiance ;
• sa volonté de rester les meilleurs avec l’esprit de groupe ;
• ses efforts d’innovation, ses encouragements quant à l’audace de sa politique à laquelle chacun peut participer ;
• la valorisation des acquis ;
• la bienveillance au sein de ses équipes comme avec sa clientèle.

Dans cette optique, la société de coworking propose des aménagements à la carte de ses locaux :

• bureau privatif au sein d’un espace partagé isolé à l’aide de cloisons ;
• des bureaux standards, occupés par 1 à 20 personnes, verrouillables ;
• des ensembles de bureaux pouvant accueillir entre 20 et 100 personnes ;
• la structuration d’un étage complet au-delà de 100 employés.

Il est ensuite possible d’y adjoindre, le temps d’une journée ou plus, une salle de réunion, de séminaire, etc. L’ensemble de ces options est accompagné de services de coworking.

Dernier exemple en date, les efforts déployés par les équipes de WeWork pour faire face à ses obligations d’assurer un environnement de travail sain et sécurisé à ses clients en temps de pandémie. Un travail acharné fait de consultations, de recherches et d’expérimentations a porté ses fruits. WeWork a obtenu la certification du bureau Veritas pour l’ensemble de ses locaux partout dans le monde avec :

• les réaménagements d’espaces pour assurer une distanciation sociale ;
• des mesures hygiène systématiques par l’approvisionnement de tous dispositifs obligatoires (masques, gel hydroalcoolique, etc.) ;
• la sécurisation de ses systèmes CVC (Chauffage, Ventilation, Climatisation) garantissant une désinfection de tous espaces, des ascenseurs aux open spaces, ainsi qu’une augmentation des flux d’air frais visant à minimiser les risques de transmission virale.

Pour WeWork qui a fait du coworking un modèle à suivre, le « futur du travail est hybride », entre plus de liberté pour les salariés et coûts de fonctionnement réduits pour les entreprises. Cette révolution du monde professionnel occupe de nombreux secteurs d’activité auxquels le leader de l’espace de bureaux partagés prête une oreille attentive. Audacieux jusqu’aux bout de ses nombreuses collaborations, WeWork mérite amplement sa place de maître international du coworking.